Plus d’une année maintenant, depuis le début du programme de développement des 145 territoires en RDC, en vue d’améliorer les conditions et cadre des populations rurales. Jusque là, ce projet prête à confusion sur sa gestion.
Sur terrain, la situation reste inquiétante, la confusion est totale dans le chef de la population sur son financement.
Au Lualaba par exemple, il est difficile d’établir la différence entre le financement du gouvernement provincial, de la redevance minière et de la rétrocession de 40% du gouvernement central. Beaucoup de chantiers entrepris entrent toujours dans le projet des 145 territoires même dans les milieux urbains.
Pourtant, le Programme du Développement Local vise principalement à « réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base ».
Concrètement, il s’agit de la réhabilitation des routes de desserte agricole 8.844 Km ;
– Entretien de routes de desserte agricole 30.091,5 Km ;
– Construction des ouvrages d’art (Ponts, Bacs et Dalots) : 444 ;
– Construction des mini centrales solaire 418 Microcentrales ;
– Éclairage public avec système solaire des lampadaires (1 à 3 Km) 471 Km au total ;
– Construction des forages de plus ou moins 150 m avec pompe intégrée (3.071 Forages) ;
– Aménagement des sources d’eau (447) ;
– Construction des marchés modernes avec espace à vivre (238 marchés) ;
– Construction d’un bâtiment administratif dans chaque chef-lieu des territoires (145 bâtiments) ;
– Construction d’un bâtiment administratif dans chaque Chef-lieu des secteurs (636 Bâtiments) ;
– Construction des logements pour le staff dirigeant du territoire (1.450 Logements) ;
– Construction, réhabilitation et équipement des centres de santé (788 Centres de santé) ;
– Construction, réhabilitation et équipement des écoles (1210 Écoles) ;
– Structuration et professionnalisation des producteurs locaux par filières agricoles porteuses (500.000 Ménages) ;
– Superficie aménagée et équipée par territoire et pour 4 filières (75 Ha x 4 filières x 145 territoires) ;
– Approvisionnement des producteurs locaux en intrants et semences (500.000 tonnes) ;
– Acquisition des équipements de production, de traitement et de transformation (4.340 Équipements).
Jusqu’alors, ce projet est loin d’être effectif, dans la mesure où, les prétendus bénéficiaires ne l’attendent que par les oreilles sans que les yeux ne puissent voir les réalisations.
