La République Démocratique du Congo, se prépare à la tenue des élections à la fin de cette année 2023, ce processus est à l’étape de l’identification et enrôlement des électeurs. Néanmoins, l’incertitude plane dans le chef de la population, sur l’organisation desdites élections.
Vers un probable glissement des élections ?
Cette épineuse question est posée par plus d’un, au regard des contingences techniques, financières, politiques et sécuritaires, auxquelles, la RDC fait face.
Si le Chef de l’État, Félix Antoine TSHISEKEDI, en des termes clairs, du haut de la tribune de la 52è session des droits de l’homme à Genève, l’avait souligné en disant :
« La persistance de la guerre dans l’Est de la RDC risque d’hypothéquer le processus électoral en cours », il y a également un autre aspect qui s’ajoute au delà de la situation sécuritaire à l’Est, c’est notamment le financement du processus qui cause aussi problème.
“Le dernier décaissement que nous avons reçu, c’était au mois de septembre 2022. Et donc, depuis octobre, nous n’avons pas reçu, pas seulement les frais de fonctionnement, même les frais des opérations, rémunération…”affirme Denis KADIMA, président de la CENI, répondant aux questions de Jean Marie KASAMBA, ce dimanche 05 mars sur télé 50.
Et de renchérir
“Pour le moment, les fonds que nous avons reçus pour les scrutins, nous les avons épuisés pour l’enrôlement des électeurs.
Il y a beaucoup d’activités qui sont en difficulté, nous sommes carrément en cessation des paiements. Et nous nous disons que certainement le gouvernement a des difficultés.
Nous savons que nous sommes sur la liste des priorités et qu’un moment à l’autre on aura l’argent, mais ça commence à nous poser des sérieuses difficultés”, ajoute-t-il.
Certes, c’est encore tôt de confirmer ou d’infirmer la tenue ou non des élections dans le délai constitutionnel, mais à l’allure où vont les choses, si le gouvernement national ne s’y met pas, les élections ne pourraient pas se tenir le 20 décembre prochain.
Wangu
